Pastilles d’iode distribuées à proximité des centrales nuclé

[lolote1fr]

Bonjour à tous
Le périmètre de distribution des pastilles d’iode lorsque qu’on se trouve a proximité d’une centrale nucléaire a été élargit. J’ai donc reçu un bon pour aller chercher mes pastilles (a prendre que sur indication du préfet en cas d’incident nucléaire bien sûr !)
J’ai Hashimoto et je me demande si (si cela est nécessaire un jour, ce que je n’espère pas) je dois prendre ces pastilles ou si elles peuvent être nocives pour mon « reste » de thyroïde.

[Fanny CH]

Bonsoir Lolote1fr,

Le sujet avait été traité début novembre 2003

Réponse par Beate: (je raccourcie le texte car très longue)

""""
Sans Thyroïde, pas besoin de prendre un comprimé de iode stable pour protéger la thyroïde.
Si on a encore sa thyro, bien que la prise d'iode stable soit iatrogène, elle est quand même recommandée afin d'empêcher les iodes radioactifs (il y a plusieurs) présents lors de catastrophe nucléaire de venir se fixer sur la thyro ou ailleurs. Après la thyro, les seins fixent aussi iode mais bcp moins.
Des spécialistes mettent en doute l'efficacité de la distribution de pastilles, car il faut les prendre le plus rapidement après un accident nucléaire . . . ce qui demande que l'information passe vite et bien auprès de la population.
Un petit "bricolage" qui a bien fonctionné dans les pays informés lors de Tchernobyl, consiste à prendre un peu de teinture iode dans du lait . . . en priorité pour les enfants avec leur petite thyro très vulnérable. """

ce poste date donc du 5 novembre 2003.

Bonne soirée,

Fanny CH

[Framboisine1]

Bonjour,

Je trouve cet article qui me paraît intéressant....mais je ne suis pas en mesure d'estimer sa valeur...

Béate....quand tu auras le temps....tu pourras sans doute nous dire ce qu'il faut penser de la partie sur les pastilles d'iode.
Merci beaucoup.


«Pastilles d’iode : une opération de communication plus qu’une mesure de protection des populations»
«.....La campagne omet de préciser que la prise de ces pilules n’est pas sans contre-indications. Les enfants, dont l’assimilation quotidienne d’iode est beaucoup plus importante que chez les adultes, sont les plus vulnérables. Il est donc particulièrement conseillé de protéger leur thyroïde par la prise d’iodure de potassium (de même que pour les femmes enceintes).

Cependant, passé l’âge de 40 ans, la saturation préventive de la thyroïde par de l’iode stable n’est pas systématiquement recommandée. Les effets indésirables de l’iodure de potassium augmentent avec l’âge et peuvent être autant à prendre en compte que son effet protecteur (hyperthyroïdie ou, paradoxalement, une hypothyroïdie, troubles cutanés et cardiaques, œdèmes...)

La prise d’iode en comprimés dans certains cas précis doit s’accompagner de l’avis d’un médecin (allergie à l’iode, dysfonctionnements thyroïdiens, asthme, insuffisance cardiaque, dysfonctionnement rénal, maladie auto-immune…).
....

En effet, la prise d’iode stable est beaucoup plus efficace pour saturer la thyroïde dans un laps de temps de 2h avant l’émission des rejets (d’après les autorités sanitaires). Si la prise a lieu 6 h après l’exposition, la protection garantie est diminuée de moitié !

Mais d’après le spécialiste en médecine nucléaire Jean Brière, il faut attendre jusqu’à 48h après ingestion pour être certain que la thyroïde soit complètement saturée en iode stable, la rapidité d’assimilation dépendant des métabolismes propres à chaque individu......»


https://www.sortirdunucleaire.org/P.....peration-de-communication

[lolote1fr]

Merci à vous deux pour vos réponses.
Framboisine, j’ai vu aussi cet article dans mes recherches, mais, je ne sais pas trop quoi en conclure.