Beate
Inscrit le: 10.10.00 Messages: 49770Carcinome papillaire... 60+ |
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Posté le: 13. Déc 2017, 01:23
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Article très sympathique (et ils n'épargnent vraiment pas l'ANSM ...) :
http://www.whatsupdoc-lemag.fr/actualites-article.asp?id=23153
Citation: | L’ANSM découvre la puissance des réseaux sociaux
Avis aux attachés de presse et chefs de pôle digital
Santé publique | 12 décembre 2017 | Jonathan Herchkovitch
En pleine gestion de l’affaire Levothyrox, l’ANSM s’est rendue compte que beaucoup de choses passaient par les réseaux sociaux. C’est promis, désormais, ils iront voir sur Twitter avant de dire à des patients en détresse que tout va bien.
L’Agence du médicament joue l’apaisement sur le Levothyrox. Après la remise à disposition de l’ancienne formule pour les patients chez lesquels la nouvelle formule provoquait des effets indésirables, et la course à la mise sur le marché d’autres spécialités à base de lévothyroxine, l’ANSM fait aussi un peu d’introspection.
Le 8 décembre dernier, lors d’une conférence de presse, la directrice générale adjointe, Christelle Ratignier-Carbonneil, a fait plusieurs annonces rapportées par Le Quotidien du Médecin. Outre un point sur la consommation des différentes spécialités, elle a annoncé la publication des résultats finaux de l’enquête de pharmacovigilance pour la fin du mois de janvier 2018. Pour l’instant, 23 000 signalements sur le portail dédié ont été recensés.
Mais si cette enquête est classique pour une agence sanitaire, c’est ailleurs que le changement s’annonce. Souffrant des défaillances de sa communication aux premières heures – version édulcorée pour parler des premiers mois –, elle tente maintenant de sauver les meubles et d’anticiper, pour les prochaines fois…
De la big cata au big data
Lors d’un séminaire organisé par France stratégie fin novembre, Dominique Martin avait regretté les techniques de communication au moment d’informer sur la nouvelle formule du Levothyrox, en amont des problèmes. « La technique consistant à passer par la relation médecin-patient pour informer les patients est obsolète », avait-il alors reconnu.
Et en plein mea culpa, l’ANSM semble maintenant s’être aperçue que les nouvelles voies de communication étaient un outil professionnel utile. « C’est un monde foisonnant et complexe », s’est ainsi risqué le directeur général de l’ANSM au sujet des réseaux sociaux.
« Jusqu’à mi-août, les centres de pharmacovigilance n’ont pas observé de problème particulier. Les choses se sont plutôt passées sur les réseaux sociaux, à partir de la mi-juillet, et il importe donc de mieux les utiliser pour la pharmacovigilance. L’analyse de risques doit être élargie à cette dimension nouvelle ».
L’ANSM recrute
Il était temps. L’ANSM vient de découvrir la puissance du Big data, déjà utilisé pour la prévision d’événements climatiques, pour l’élaboration de plans d’évacuation et pour l’information, mais aussi de manière quotidienne par les services marketing du monde entier.
Elle n’ira sans doute pas jusque-là, mais semble prête à prendre un virage vers le 21e siècle dans sa comm'. Information, renforcement des réseaux sociaux dans la gestion de crises et dans la veille… l'ANSM devra un peu tout réinventer. Et tiens, justement : l’Agence recrute à cet effet ! Fin novembre, elle a diffusé deux offres pour un(e) attaché(e) de presse et une autre pour… un(e) chef de pôle digital, media et veille, qui sera, entre autres, « mobilisé sur les sujets sensibles ». Avis aux intéressé(e)s. |
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bobette
Inscrit le: 22.03.09 Messages: 4472Hypothyroïdie auto i... France - Lorraine sud-est 60+ |
Message: (p476898)
Posté le: 13. Déc 2017, 13:46
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...tout ça parce que l'ANSM à (enfin) les mêmes lectures que moi
http://www.maire-info.com/etat-admi.....t-internet-article-21376#
je cite l'article : "Les trois quarts de la population française se connectent quotidiennement à Internet et deux personnes sur trois ont effectué en 2017 (+ 5 points) une démarche administrative en ligne. Tirés du Baromètre du numérique 2017, ces chiffres témoignent d’une « numérisation de la société française qui se poursuit à un rythme rapide et soutenu depuis près de quinze ans ». Réalisée depuis 2000 par le Crédoc, cette étude permet tout à la fois de mesurer l’équipement et les pratiques numériques des Français, mais également les inégalités d’accès à Internet et de compétences que ces dernières soient volontaires ou subies.
[...] pour les trois quarts des Français qui surfent quotidiennement sur Internet, ils sont plus nombreux à le faire (61 %) pour effectuer un achat en ligne. Un usage qui devance donc encore l’appartenance à un réseau social (59 %)."
c'est moi qui souligne.
Un hyperlien en fin d'article permet de télécharger l'étude, pour ceux que ça intéresse. |
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