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spasmophilie et hyperthyroide

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kryss78hors ligne
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Messagespasmophilie et hyperthyroide

 (p10054)
Posté le: 28. Nov 2004, 11:44
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Bonjour,

Y-aurait-il un lien entre la spasmophilie et un problème thyroidien.
Je suis membre de l'association "spasmophilie et sérénité" et il semblerait que le sujet ne soit jamais évoqué.
Merci par avance de votre réponse.
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Christine Chors ligne
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 (p10060)
Posté le: 28. Nov 2004, 12:52
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Bonjour,

J'ai été "classé" comme spasmophile il y a 20 ans,mais n'ai jamais cru à ce syndrome.


Dernière édition par Christine C le 28. Nov 2004, 19:26; édité 1 fois
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Biba
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 (p10066)
Posté le: 28. Nov 2004, 14:50
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Bonjour Kryss,

J'ai moi aussi été cataloguée "spasmophile" en 1970 avec grosses crises de tétanie invalidantes quasi journalières et soignées à coup de calcium-magnésium-anxiolytiques-anti-dépresseurs et j'en passe....

A la découverte de mon Hashimoto et donc à la prise de Lévothyrox, les crises ont complètement disparu et ce, depuis 2 ans.

Peu de médecins acceptent de m'écouter et acceptent de faire un lien. Pourtant, les symptômes d'une thyroïdite étaient bien là depuis tout ce temps. Personne pourtant n'avait pensé à me faire faire les examens TSH (c'est moi qui les ai demandé).

A bientôt.

Biba
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 (p10069)
Posté le: 28. Nov 2004, 15:07
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Bonjour Biba


Tu me rassures,j'ai fait le même constat que toi je n'y ai jamais cru à cette histoire de spamophilie.A chaque fois qu'on a des symptomes que les médecins ne comprennent pas, ils mettent tout sur le dos de la dépression ou de la spamophilie.Une chance, je ne suis jamais tombée dans ce piège.....
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Biba
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 (p10074)
Posté le: 28. Nov 2004, 17:30
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Coucou Christine,

C'est bien toi que j'ai vu à Paris ? J'étais pas bien et ne suis pas restée longtemps.

Ce qui me gêne le plus vis-à-vis du corps médical c'est qu'il faut toujours continuer à se battre pour se faire écouter. On est toutes dans le même cas. Visiblement, on les ennuie et quelque part, ils préféraient le diagnostic "spasmophilie". Beaucoup plus simple à gérer cette boîte fourre tout !

Biba
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Christine Chors ligne
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 (p10078)
Posté le: 28. Nov 2004, 19:03
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Bonjour Biba

oui Bina c'est moi que tu as vue à paris.Moi ce qui m'inquiète c'est que j'ai vraiment l'impression que les médecins n'y comprennent vraiment pas grands choses aux problèmes de thyroide.
Ils faut dabord qu'ils se trompent pour pouvoir envisager une autre solution.le problème c'est qu'ils peuvent se tromper lontemps.Si on veut pouvoir se faire soigner, il faut se mettre à leur niveau en s'informant le plus possible,est savoir leurs dirent "non".Je sais que ce n'est pas facile, mais je pense que nous n'avons pas d'autre solution.
ils ont mis combien de temps pour te diagnostiquer?
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Biba
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 (p10080)
Posté le: 28. Nov 2004, 20:22
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Une bonne trentaine d'années !

J'ai été diagnostiquée au cours du 4ème trimestre 2002. Lorsque j'ai parlé de problèmes thyroïdiens et d'une analyse, mon médecin m'a dit textuellement : je comprends que vous n'acceptiez pas votre spasmophilie et que vous êtes toujours en recherche d'autre chose mais vous ne pouvez pas avoir de problèmes de thyroïde : depuis tout ce temps (1970), vous auriez des symptômes précis : poids, chute de cheveux, et vous seriez incapable de faire tout ce que vous faites (je travaillais alors dans une agence de pub entre autres choses en buvant 3 gdes bouteilles de coca par jour pour me tenir éveillée + pas mal de gélules "tonus"). Elle m'avait presque convaincue. J'ai du retourner une seconde fois et insister pour l'avoir cette fameuse analyse TSH.

En 70, un homéopathe consulté par hasard m'avait parlé de problèmes de thyroïde. Lorsque je suis rentrée à Paris, les médecins m'ont dit : "elle a bon dos la thyroïde ! Vous êtes spasmophile et c'est nerveux." Votre maladie, c'est vous qui vous la faites !

Histoire fort banale hélas. La spasmophilie commençaît à être à la mode et la thyroïdite n'était pas du tout connue. Ceci explique sans doute cela !
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Christine Chors ligne
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 (p10083)
Posté le: 28. Nov 2004, 21:22
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Bonjour,


Nous sommes obligés de plaider notre cause comme au tribunal,plaider pour se faire soigner, mais sans avocat....
Avec l'expérience de chacun nous finirons bien par y arriver....Les médecins avec cette nouvelle génération de gens qui se posent les bonnes questions,seront bien obligés d'évoluer un jour ou l'autre.Ils n'auront pas le choix.Ils n'ont plus le pouvoir comme il l'avait avant.
Je te souhaite bon courage Biba.
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Biba
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 (p10085)
Posté le: 28. Nov 2004, 23:04
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Merci à toi Christine.

Pour répondre à Kryss, 60% des femmes sont paraît-il plus ou moins spasmophiles, pourquoi ne leur fait-on pas des analyses systématiques ?

Peut-être parce que le diagnostic de la spasmophilie est plus confortable pour les médecins puisque ce sont les malades qui sont responsables de ce qui leur arrive...

Je souhaite que tout cela change très vite et que l'information circule plus rapidement dans les médias.

Bonne nuit.
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rosette
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 (p10097)
Posté le: 29. Nov 2004, 14:22
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Bonjour à toutes,

Moi je peux dire que j'ai réelement été spasmophile !
Avec ce que ça comporte comme symptômes et comme angoisse.

Aujourd'hui, c'est fini et bien fini, vu que je sais arreter une crise si elle se présente !

Mais avec du recule, je ne classerais pas ça comme une maladie, mais comme un symptôme.
Je m'explique: en ce qui me concerne, chaques crises étaient declanchées ^par une angoisse ou un stress. Et c'est bien là que le bât blesse !
Quand on est une femme, si on est un tant soit peu stréssée, alors toutes nos pathologies sont de notre faute.

Pour en sortir, j'ai du faire 4 ans de psy, et là, je dois bien dire un truc, apprendre à gerer son stress, ça aide bien.

Il n'empêche que, toujours avec du recule, c'est extremement desagréable d'être mal soignée sous pretexte que eventuellement ça pourrait venir de notre tête.

Ben oui, mais chaque pathologie que l'on peut vivre est liée à notre tête !
Et refuser d'entendre sa patiente, c'est déjà mal la soigner !!!

On en a malheureusement la preuve souvent avec nos problêmes de thyroïde...
Et encore, là heureusement pour nous on a des analyses à l'appuie Rolling Eyes

Je dirais même que c'est souvent ce qu'il y a de plus desagréable, plus encore que nos symptômes physiques: ne pas être reconnue dans notre souffrance.

Voilà, alors il ne faut pas baisser les bras, et former nos medecins nous même !!! Laughing

Courage à toutes !!!

Rosette.
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