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hashi et psy

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Katisinhahors ligne
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Hashimoto
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Messagehashi et psy

 (p21459)
Posté le: 30. Mai 2005, 12:42
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bonjour tout le monde,
j'ai eu mon premier RDV chez le psy malgré que je pense que mon hyperthyroidie pouvait justifier mon état actuel... Mais bon, comme par hasard, la psy m'a posée beaucoup de questions très liées aux symptomes d'hashimoto sans connaitre mon dossier médical. et elle m'a demandé si par hasard je n'avais pas des problèmes de thyroide. J'ai dit que j'avais hashimoto et que j'étais "suivie" par un endo. Elle m'a demandé à quand remonte mon dernier dosage T3 et T4, et elle a été très étonnée que mon endo n'en avait jamais fait la demande (ni mon généraliste d'ailleurs)...Même si grace à vous j'en ai fait de moi-même...
Ca me conforte dans l'idée, que ma nervosité, mes angoisses et ma déprime peuvent donc bien venir de là, non? sinon pourquoi elle m'aurait poser ces questions? est ce nécessaire que je retourne la voir si c'est ma thyroide qui me joue des tours? je sais je perds pas grand chose à y aller, mais quand même au point de vue financier c'est quand meme 160€ par mois... Shocked
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Caro59hors ligne
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 (p21460)
Posté le: 30. Mai 2005, 13:27
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Mais biensûr que ta thyroïde te met dans des états pas possibles !!!
Certains médecins ont vite fait d'envoyer chez le psy. Et une fois que tu y vas, que tu fais ce qu'ils disent en bonne patiente respectueuse et si tu tombes sur un psy compétent, tu ressors de là en te rendant compte que tu n'en as pas besoin.

En tout cas, quoi que tu choisisses de faire (retourner voir la psy ou non, et il n'y a que toi qui peut savoir), tu es vraiment bien tomber.
Je pense que tu dois t'écouter. Si tu as une petite conviction que tes symptômes sont bien dûs à ta thyroïde et/ou que tu n'as pas besoin de suivis psy, alors ne retourne pas la voir. Attends que ton traitement te stabilise et ensuite, si tu en ressens le besoin, il sera toujours temps de retourner la voir.

De toutes façons, si ta psy ne t'a pas donné de nouveau rendez-vous c'est qu'elle estime que ce n'est pas nécessaire.

A+
Caroline

PS : Peut-être qu'elle pouvait aussi t'indiquer un nouvel endocrino...
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doudoune58hors ligne
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Thyroidite hashimoto...
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Messagedes mots pour des maux

 (p21463)
Posté le: 30. Mai 2005, 14:38
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Wink Je pense sincérement que le fais de rencontrer une pshychothérapeute peut aider mais c'est mon point de vue ! Car souvent l'entourage n'arrive pas à comprendre tant de maux ...car en fait on a bonne mine vue de l'extérieure et on est souvent confronter à l'incompréhension de l'entourage ...alors comprendre, mieux vivre la maladie si on veut l' associer une psychothérapie pourquoi pas ! Les psychotérapeutes sont là pour avant tout écouter ...alors si les mots peuvent aider à comprendre les maux ... moi je reste persuader qu'il y a toujours un facteur déclenchant à la maladie...et ce poser la question pourquoi moi , pourquoi tels souffrances , pourquoi se mal être ...Le monde médical n'a pas le temps d'écouter quand on sait comment certains médecins parlent aux malades en ayant l'art et la manière de culpabiliser le malade et se contente pour certains de dire je soigne des tas de personnes atteintes de la même pathologie que vous, vous êtes la seule à vous plaindre ...alors quoi tu ravales tes maux tu te renfermes tu culpabilises Et dans l'incompréhension , dans la peine , dans le mal être dans la souffrance celà peut amener à une TS , alors moi je te le dis si tu as besoin d'aide psychothérapique je le comprends , je suis passé par là ....une psychothérapeute elle ne te culpabilisera pas car elle est l'a pour t'aider à comprendre à réagir voir à agir ...Car malheureusement la glande thyroide est une glande dévastatrice sur bcp de plans , physique, moral ...Mais il est certain qu'il doit s'instaurer une confiance avec ta psychothérapeute et tu dois travailler en harmonie, en sincérité avec elle .
Car les médicaments ne sont pas la solution à tout ! en tout cas ce n'est pas le lévothyrox qui soigne et guéris les maux ...
doudoune58
Blume
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Jujubhors ligne
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Messagepsy et thyroïde

 (p21475)
Posté le: 30. Mai 2005, 17:23
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Bonjour Kati'!
Comme je suis d'accord avec doudoune 58. Il n'est pas nécessaire d'être en dépression profonde ou atteint d'une autre maladie mentale pour consulter un(e) psychothérapeute. Le simple fait d'être en train de passer un moment difficile (comme être en hypo par exemple!) et de ne pas trouver la bonne oreille attentive dans notre entourage peut justifier le fait de consulter un(e) professionnel de l'écoute! L'an dernier, j'ai eu la chance de rencontrer LA bonne thérapeute pour moi...c'était la première fois que je consultais. C'est un cadeau que je me suis offert. C'est vrai que c'est cher, mais j'en ressent encore les bénéfices dans ma vie de tous les jours. J'ai une force que je n'avais pas avant. Je m'en suis réellement apperçue lorsque j'ai fait ma récente défreination. Physiquement, je me sentais exactement pareil qu'avant mon traitement hormonal, avec tout le cortège de joyeux symptômes reliés à l'hypo. Mais mentalement, je suis passée au travers avec une facilité et une sérénité qui m'étonne encore.

Je cite Doudoune58: Car souvent l'entourage n'arrive pas à comprendre tant de maux ...car en fait on a bonne mine vue de l'extérieure et on est souvent confronter à l'incompréhension de l'entourage ...alors comprendre, mieux vivre la maladie si on veut l' associer une psychothérapie pourquoi pas ! Les psychotérapeutes sont là pour avant tout écouter ...alors si les mots peuvent aider à comprendre les maux ... moi je reste persuader qu'il y a toujours un facteur déclenchant à la maladie...et ce poser la question pourquoi moi , pourquoi tels souffrances , pourquoi se mal être ...

Finalement Katisinha, continue à y aller si tu sens que ça peut t'aider et te donner de nouveaux outils pour affronter (ou accepter) ta maladie. Si tu n'en es pas persuadée, tu perds ton précieux argent...Parole de femme d'affaire$...

Bonne réflexion! Idea
jujub'
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Invité
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MessageBONJOUR KATINSINHA

 (p21509)
Posté le: 30. Mai 2005, 23:25
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JE TE CONSEILLE FORTEMENT DE RENCONTRER UN PSY SI TU RESSENTS LE BESOIN QUE L'ON COMPRENNE TON MAL ETRE ET QUE L'ON FASSE PREUVE D'EMPATHIE. PAR CONTRE JE RESTE STUPEFAITE QUE CELUI-CI FASSE REFERENCE LORS DE TA CONSULTATION A TA THYROIDE. TES SOUFFFRANCES PSYCHOLOGIQUES SONT ENTRE AUTRES... LES CONSEQUENCES DE TA PATHOLOGIE AUTO IMMUNE ET NON PAS LA SYMPTOMATOLOGIE DE TA TYROIDITE. JE PARTAGE LE MEME POINT DE VUE QUE DOUDOUNE 58 ET JUJUBECITRON ET EN AUCUN CAS CELUI DE CARO 59. BONNE COURAGE AMBRE Twisted Evil
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Beateen ligne
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 (p21517)
Posté le: 31. Mai 2005, 08:47
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Bonjour tout le monde !

Je pense qu'il y a certainement un peu de vrai dans TOUS les points de vue, des uns et des autres !

C'est vrai qu'il y a "peut-être" un côté psychologique dans chaque maladie, un "facteur déclenchant" - mais il faut être prudent avec cela, car on a vite fait, en donnant des explications du genre "on a telle maladie, tel cancer ... parce qu'on a vécu ceci ou cela, qu'on gère mal ses émotions, qu'on a tel genre de personnalité ...", de culpabiliser les malades !

C'est déjà assez dur d'être malade - si on plus, l'entourage se la joue facile en disant "bon, c'est normal que tu sois malade, parce que ..." (sous-entendu "moi, cela ne pourra pas m'arriver, parce que je ne suis pas pareil ..."), c'est terrible, et pas vrai du tout ! Bien sûr qu'il existe plein de livres qui ont des explications pour tout, et cela semble fascinant et tellement simple (si on a mal à tel endroit, c'est parce qu'on a tel problème ... il y en a qui expliquent TOUT comme ca !) - mais c'est certainement plus compliqué que cela, et chaque maladie a à la fois une composante physiologique, contre laquelle on ne peut pas grand-chose (tendance à avoir une maladie auto-immune, ou un cancer, ou ...), et éventuellement une composante "psy", qui pourra déclencher la maladie, la rendre plus ou moins grave, mais qui n'en est pas la seule cause ! Je pense qu'il faut vraiment faire très attention avec ca, pour éviter de culpabiliser les malades, c'est déjà assez dur comme ca sans que notre entourage cherche à nous "analyser" en plus ! Bien sûr, on peut regarder à l'intérieur de nous mêmes pour voir si ce ne serait pas l'occasion de changer certaines choses dans notre vie, de vivre différemment (et un accompagnement psy peut être très utile) - mais il n'y a pas QUE ca !

Et Caro a tout à fait raison de dire que les dérèglements de la thyroide peuvent provoquer tout sorte de problèmes psychologiques : c'est d'ailleurs bien connu, et de nos jours, lors de leur formation, on apprend aux futurs psys (et autres médecins) d'être attentif aux paramètres de la thyroide et de préscrire une prise de sang s'ils ont un doûte - car il y a pas si longtemps que ca, quelques dizaines d'années, quand on ne connaissait pas encore très bien les maladies de la thyroide, les hyperthyroidiens finissaient parfois enfermés à l'asyle pour "crises de démence", et les hypo s'éteignaient à petit feu, n'ayant même plus le courage de se trainer chez le médecin !

Nous sommes nombreux dans le forum à avoir connu des périodes de dépression qui coincidaient pile-poil avec des périodes d'hypo, et qui ont disparu comme par enchantement dès que nous avons retrouvé l'équilibre hormonal : l'exemple le plus frappant est la "défreination" dans le suivi du cancer, où l'on arrête les hormones pendant plusieurs semaines pour passer des examens, et où l'on tombe alors vraiment dans un "trou" de déprime et de tristesse ! J'ai vécu trois de ces défreinations, et même en sachant parfaitement que ce n'étaient "que" les hormones (ou plutôt le manque d'hormones) qui me rendaient aussi larmoyante et triste, c'était un sentiment horrible ... et même le meilleur psy du monde ne m'aurait été d'aucun secours à ce moment-là (sauf peut-être à pleurer sur son épaule, ca soulage toujours un peu ...), ce qui me manquait, c'était les hormones, rien d'autre !

Donc, quand on est déprimé, AVANT de se jeter à corps perdu dans les psychothérapies et de se gaver de psychotropes (il est bien connu que les Francais sont champions du monde de la consommation d'antidépresseurs ...), c'est important de vérifier si tout va bien côté thyroide - et s'il y a un problème thyroidien, d'essayer d'abord d'équilibrer celui-ci, pour voir si cela n'arrange pas en même temps la "dépression" ! D'ailleurs, il y a plusieurs personnes dans le forum qu'on avait d'abord mis sous anti-dépresseurs, avant de se rendre compte de ce qu'ils avaient en fait un problème thyroidien - et ces patients ont bien constaté que les antidépresseurs ne leur faisaient aucun effet, et que leur problème a disparu dès que les hormones thyroidiennes étaient reéquilibrées !

Si cela ne suffit pas, bien sûr qu'on peut se faire aider ! Et sans la moindre mauvaise conscience ! Dans les cas où ils sont nécessaires, les antidépresseurs ou anxiolytiques peuvent être d'un grand secours pour se sortir d'une situation difficile ! Mais ce qui me fait bondir, c'est le retour "systématique" à ces béquilles, certains médecins en préscrivent à tort et à travers, car ainsi les patients sont calmés et ne ralent plus ... et aussi tous les médecins qui, quand on leur dit que les traitement thyroidien n'est pas encore bien équilibré, qu'on voudrait tenter d'ajuster le traitement pour aller mieux etc, n'écoutent même pas, disent que "tout est dans la tête" et envoient les gens chez le psy !

Donc, OUI, il peut être très utile de se faire accompagner par un psy quand on vit une période difficile - mais OUI aussi, la thyroide peut dérègler le psychisme, et avant d'essayer d'arranger cela à coups d'antidépresseurs et de psychothérapie, il est toujours utile de chercher d'abord le meilleur équilibre hormonal, qui à lui seul peut souvent suffir !

Et ce qui est très utile, dans tous les cas, c'est d'échanger avec d'autres malades, car ainsi, on voit qu'on n'est pas tout seul, et cela permet déjà de moins se décourager, de devenir plus informé et donc plus "exigeant" envers le monde médical ... et il est très important de s'écouter les uns les autres, de profiter de nos expériences mutuelles, d'écouter aussi ceux qui n'ont pas le même cheminement que nous ou un avis différent du nôtre - cela nous permettra peut-être d'apprendre qu'il existe d'autres solutions que celles auxquelles on a pensé nous-mêmes, d'essayer autre chose, et dans tous les cas, de progresser !

Bonne journée !

Beate
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Biba
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 (p21518)
Posté le: 31. Mai 2005, 09:20
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Bonjour Katishina !

Je me pose aussi pas mal de questions à ce sujet. Tu as eu de la chance d'avoir rencontré une telle psy ! Tu peux être sûre qu'elle ne fera pas une fixation "psy de chez psy" comme beaucoup ! Je pense aussi que voir quelqu'un de bien peut aider. C'est parfois dur de se sentir seule face à un entourage qui juge et ne comprend pas grand chose.

Tout dépend de chacun et il faut s'écouter et sentir c'est si bon pour soi ou non.

J'ai vu récemment 2 psy, une psychologue d'abord qui m'a envoyé chez un psychiatre (j'étais en larmes à chaque séance et très mal pendant plusieurs jours, ce qui n'arrangeait pas les relations avec mes proches). J'ai préféré arrêter et trouver un confort mental par des méthodes de relaxation ou autres, mon âge me permettant aussi de prendre un peu de recul....

Donc, il n'y a pas de règles. C'est d'abord toi que tu dois écouter.

Bonne journée.
Biba

P.S. Ambre, ton clavier est bloqué ??? je n'arrive pas à te lire, c'est tout brouillé !
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Katisinhahors ligne
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 (p21520)
Posté le: 31. Mai 2005, 12:05
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Ah vrai dire Caro, elle veut me voir toutes les semaines...et en plus elle m'a mise sous antidépresseurs. Comme j'ai pleuré tout le long du rdv avec la psy, c'était sure qu'elle allait tirer des conclusions un peu hâtives...
je voulais pas en prendre, finalement j'ai quand même commencé, parce que j'avais un rdv professionnel important, et comme en ce moment je pleure à la moindre contrariété...
Biba, tu peux me parler de tes méthodes de relaxation, le yoga tu veux dire? j'ai peur de me lancer vraiment dans les antidépresseurs, beaucoup n'arrete jamais...je préfèrerais quelque chose de plus "sain" quand même...
merci pour vos conseils, vous avez raison je vais attendre encore un peu, continuer une ou deux séances et puis je ferais le point...mais qu'est ce que j'y suis mal à l'aise...honnetement je crois pas que ce soit fait pour moi Rolling Eyes
MERCI!!
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 (p21523)
Posté le: 31. Mai 2005, 14:02
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Coucou Katisinha,

comme antidépresseur "naturel", il y a certaines plantes (p.ex. le millepertuis) - et aussi le sport ! Cette idée semble totalement saugrenue, surtout lancée à quelqu'un de déprimé - mais cela marche très bien (si on trouve le courage de commencer), car l'activité physique augmente la production d'endomorphines, qui donnent un état de "bien-être" !

Il y a un livre assez intéressant, "Guérir" de David Servan-Schreiber, je crois que nous en avons déjà parlé dans le forum, qui cite plusieurs de ces "autres" méthodes (il y a aussi les Oméga 3, la lumière, la communication émotionnelle ...)

C'est vrai que cela peut être très bénéfique de consulter un psychothérapeute (qui, normalement, ne nous "aide" pas, mais nous permet d'y voir suffisamment clair pour resoudre nos problèmes tout seuls) - j'ai moi-même participé à plusieurs stages très intéressants, qui ont d'ailleurs remué pas mal de choses en moi (je me rappèle qu'à la fin d'un de ces stages "anti-stress" organisés par mon entreprise, je me suis tout d'un coup éffondrée en larmes et n'ai pas pu m'arrêter, ce qui ne m'arrive jamais - et après coup, j'ai compris que cela avait débloqué le travail de "deuil" inachevé concernant ma maladie, car j'avais en apparence très bien "digéré" mon cancer, mais n'avais pas tout à fait fini le travail, et cela était resté bloqué tout au fond de moi, et me bloquait pour avancer ... bizarre, parfois, les réactions qu'on peut avoir, et comment quelques jours de "discussions psy" tout à fait anodines peuvent déclencher des choses ...)

MAIS il faut quand-même s'y sentir un minimum à l'aise ! Si tu as l'impression qu'on "viole ton intimité", que tu es tout le temps sur la défensive, que tu vas à tes RDV non pas contente, mais contrariée, ce n'est peut-être pas le bon moment pour toi ... et je ne sais pas si ce n'est pas un peu hatif de préscrire des antidépresseurs dès la première séance, sans avoir eu le temps de faire le tour de la question (et tout en supposant un problème thyroïdien sous-jacent) ?

Essaie de bien reflêchir, de "t'écouter", toi et tes sentiments, de ne te sentir obligée ni d'y aller, ni de ne PAS y aller (car on a parfois encore l'idée que "on ne va pas chez le psy, c'est pour les gens dérangés", et autre genre de bêtises), tu pourras aussi décider d'attendre un peu et d'y retourner ensuite ...

Et fais tes analyses pour voir ce qui se passe côté thyroïde !! On peut être très mal en hyper (aggressif, "soupe au lait", ne supportant rien ni personne, anxiété), et en hypo (déprimé, envie de rien, l'impression que tout va mal, que personne nous aime ...), et aussi avoir les symptômes des deux à la fois ... et cela parfois MEME quand on a les taux "dans la fourchette" !

La fourchette des valeurs "normales" est très large (pour la TSH, elle va de 0,2 à 4,5 environ, encore qu'on discute maintenant de l'abaisser à 2,5) - mais chaque personne possède SON "Set-Point" personnel, chez certains très bas, chez d'autres très haut - et tant qu'on ne l'a pas atteint, on se sentira mal ! En plus, avec une maladie autoimmune, les taux peuvent fluctuer (la thyroïde produira un coup plus, un coup moins d'hormones), il faut donc en permanence adapter le traitement - pas toujours facile !

Bon courage, tiens nous au courant, à bientôt !

Beate
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Jujubhors ligne
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Messagesuicide

 (p21526)
Posté le: 31. Mai 2005, 14:41
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Bonjour à tous-toutes,

Je ne serai pas brève... Wink Le sujet des psy soulève les passions! Je tiens à préciser d'entrée de jeu que je respecte l'opinion de chacune. Mais j'aimerais apporter de petites nuances parce que je perçois un malaise face à l'idée de lier problèmes psychologiques avec problèmes physiques.

J'ai intitulé mon sujet "suicide" en sachent très bien que ça attirerait l'attention...c'est un grand tabou dans notre société de performance. On ne parle normalement pas ouvertement de ces choses là. L'avantage du forum est qu'il procure un anonymat protecteur qui encourage certaines "confessions". Heureusement que cette tribune existe. Parce que des appels à l'aide, j'en ai lu plus d'un. J'ai parfois reagit, d'autres non parce que d'autres l'ont bien fait. Mais lorsqu'on lit quelqu'un qui appelle à l'aide et qui dit ouvertement qu'il-elle pense au suicide, la meilleure façon de l'aider c'est de lui suggérer un psy. Les idées noires, c'est une urgence. Point. Même si on sait que le mal-être provient d'une hormone manquante ou trop abondante, un appel au secours doit être dirigé vers les personnes compétentes. C'est certain que lorsque les hormones auront fait effet, ce mal-être disparaîtra de lui-même. Mais en attendant qu'il disparaisse, il est très lourd à supporter. Si moi je n'avais pas été dirigée vers un psy, je ne vous écrirais pas aujourd'hui, même si je n'ai aucun déficit de sérotonine, mais bien un déficit d'hormones thyroïdiennes.

Beate a écrit:

Donc, OUI, il peut être très utile de se faire accompagner par un psy quand on vit une période difficile - mais OUI aussi, la thyroide peut dérègler le psychisme, et avant d'essayer d'arranger cela à coups d'antidépresseurs et de psychothérapie, il est toujours utile de chercher d'abord le meilleur équilibre hormonal, qui à lui seul peut souvent suffire


Le dérèglement de la thyroïde est un phénomène physique qui a des répercussions sur le psychisme, sans que la volonté du malade y soit en cause. Je me rappelle très bien avoir dit à mon ex-généraliste: "Mais je VEUX m'en sortir, j'en ai tout simplement pas la force physique" Et ça, ça peut conduire à un découragement qui entraîne vers la dépression. Ce genre de pensée peut générer des idées noires. Le goût d'en finir parce qu'on est de toutes façons pas capable de faire ce qu'on doit faire. Et tant qu'à ne pas être "compétente" dans la multitude de tâches à accomplir dans une journée, à quoi bon continuer? Tant qu'on a pas expérimenté ce genre de pensée, je ne crois pas qu'on peut saisir toute la gravité de la situation.

Je vous rassure, aujourd'hui, j'ai tout à fait le goût de vivre, et je suis très soulagée d'avoir eu recours à des services professionnels pour m'en sortir. Mon mal-être n'était pas d'origine neuro-psychologique, mais bien thyroïdienne. Et bien traitée avec du synthroïd, sans antidépresseurs, je suis redevenue la personne équilibrée et heureuse que je suis normalement.

Je cite Beate: Et ce qui est très utile, dans tous les cas, c'est d'échanger avec d'autres malades, car ainsi, on voit qu'on n'est pas tout seul, et cela permet déjà de moins se décourager, de devenir plus informé et donc plus "exigeant" envers le monde médical ... et il est très important de s'écouter les uns les autres, de profiter de nos expériences mutuelles, d'écouter aussi ceux qui n'ont pas le même cheminement que nous ou un avis différent du nôtre - cela nous permettra peut-être d'apprendre qu'il existe d'autres solutions que celles auxquelles on a pensé nous-mêmes, d'essayer autre chose, et dans tous les cas, de progresser !

Que tout ça est vrai! J'aimerais ajouter qu'ici, on parle très ouvertement de notre mal-être. On se sent compris(es) et c'est très utile. Mais il faut garder à l'esprit que nous formons une "micro-société" de gens qui souhaitent s'entraider et que la vraie société n'est pas comme ça. Ici, ceux qui me connaissent savent que j'ai consulté une psy. Mais dans la "vraie vie" personne à part mon mari n'est au courant.
Je cite encore ma chère Beate: C'est déjà assez dur d'être malade - si on plus, l'entourage se la joue facile en disant "bon, c'est normal que tu sois malade, parce que ..." (sous-entendu "moi, cela ne pourra pas m'arriver, parce que je ne suis pas pareil ..."), c'est terrible, et pas vrai du tout !
C'est justement pour éviter d'être victime de ce genre de pensée que j'ai choisi de ne pas en parler à l'entourage. Aujourd'hui, je ne le regrette pas, loin de là. Même si je suis devenue très ouverte d'esprit et que j'ai une grande compassion pour ceux qui vivent la "dépression" ou "fausse dépression thyroïdienne", je sais que les gens en général n'ont pas cette ouverture d'esprit et peuvent vite fait vous coller une image de "déprimée" chronique ou de malade imaginaire. Il faut être prudent(e) dans notre façon de nous exprimer, alors quelques fois, le psy peut être notre seule ressource d'écoute valable.

En résumé (enfin, direz-vous) les personnes qui vivent de l'isolement et/ou qui pensent au suicide et qui le disent ouvertement ou en sous-entendu doivent être référées à une aide compétente.

Je persiste et je signe!
jujub'
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Beateen ligne
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 (p21529)
Posté le: 31. Mai 2005, 15:06
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Coucou Jujube,

je suis à 100% d'accord avec ce que tu dis !! Merci beaucoup pour ton témoignage, très ouvert et très instructif !

Je me suis peut-être mal exprimée en disant qu'il fallait "d'abord" traiter le problème thyroïdien "avant" de penser à une aide psychologique - cela peut tout à fait se faire en même temps, si quelqu'un est vraiment mal (car nous savons tous à quel point les hormones thyroïdiennes sont lentes à faire de l'effet) !

C'est juste contre la tendance d'envoyer "systématiquement" les gens chez le psy (ou, pire, de les "tranquilliser" avec des pilules) avec des troubles qui PEUVENT venir d'un mauvais équilibre hormonal, comme cela est arrivé à certaines personnes du forum - à mon avis, il faut toujours regarder les deux côtés, le physique (manque d'hormones, mauvais équilibre ?) ET le psychologique, car il y a une interaction énorme !

Gros bisou !

Beate
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florence-ide
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MessageRe: suicide

 (p21532)
Posté le: 31. Mai 2005, 15:22
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Bonjour,
je rentre dans l'échange( c'est toujours constructif, en fait, chacun le ressent tellement différement ), il n'y a pas une "bonne solution" et une "mauvaise solution", à savoir aller voir un psy ou ne pas y aller, il y a une solution adaptée à chacune et chacun, suivant son vécu, ses exprériences et la façon d'appréhender tout cela.De plus lire les points de vue chacun nous permette d'avancer, pas forcément dans le même sens mais au moins on se pose la question et on en fait le tour avant de prendre telle ou telle décision( ceci est valable pour n'importe quel sujet).

Pour ce qui est de mon expérience, j'ai vécu ce mal-être profond aussi bien physique que morale avant de savoir que j'avais hashimoto. Le médecin à l'époque pensait que je faisais une dépression( mal du pays, d'être loin de ma famille...etc).Je n'en étais pas convaincue mais je me suis dit" pourquoi pas"?Donc traitement anti-depresseurs dont prozac. Pas de consultation de psy, simplement je parlai avec mon médecin généraliste( je lui disais que je ne sentais pas que c'était une dépression au fond de moi, j'en étais persuadée)........et je me suis aperçu que rien ne changeait, c'était pire, je "trainais" encore plus.J'ai tout arrété en le disant à mon médecin et à force de chercher le pourquoi du comment, toujours avec ce médecin on a découvert hashimoto.

Mais ce parcours est propre à moi, je refusais de voir un psychologue( avec du recul cela m'aurait peut-être aidé en attendant d'en savoir plus de dialoguer avec un tel spécialiste?) mais c'est vrai que le simple dialogue avec mon médecin( les pleurs sont venus aussi quelque fois, des pleurs qui exprimaient la colére des "regards des autres", en me disant" ils n'y comprennent rien" et des pleurs aussi de découragement) m'aidait sur le moment à avancer.Devant un psy j'étais convaincue que j'y serai trés mal à l'aise, devant mon médecin je l'étais à l'aise.Donc je pense qu'une personne à l'écoute peut aider à passer des moments difficiles et qu'il faut s'y sentir bien, autrement il n'y a aucun effet bénéfique.Il faut simplement s'ecouter et petit à petit je suis persuadée qu'on sent au fond de soi quelle est la solution pour passer ce cap tourmenté( y aller ou ne pas y aller chez le psy.........etc).

Comme dit jujub, des idées noires est une urgence, bien sûr mais de mon coté, je n'en ai jamais eu à cette époque, simplement j'étais une "loque" et me sentait bien lasse, on pourrait dire dépressive mais cela n'allait pas plus loin.

En tout cas , j'espere katisinha que ton mal être va s'estomper et que tu iras de mieux en mieux, Freunde
gros bisous
florence
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Jujubhors ligne
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 (p21535)
Posté le: 31. Mai 2005, 16:07
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Bonjour Kati'
Cette petite polémique m'aura fait oublier l'essenciel de la discussion: toi! J'espère que tous ces points de vue sauront t'aider dans ta démarche. Le but que l'on recherche tous ce n'est pas d'avoir raison ou tort, mais bien d'alimenter cette réflexion. Pense à toi, fais-toi ta propre idée. Comme le dit si bien Flo, il n'y a pas une "bonne solution" et une "mauvaise solution", à savoir aller voir un psy ou ne pas y aller, il y a une solution adaptée à chacune et chacun, suivant son vécu, ses exprériences et la façon d'appréhender tout cela. Et la mise en garde de Beate est aussi importante: ne pas perdre de vue le fait que les médecins ont de plus en plus la gachette facile et dégainent facilement leur prescription d'antidépresseurs. Ce n'est pas toujours nécessaires, mais parfois oui. Une bonne communication est importante avec ton/tes soignants.

Je te souhaite d'aller de mieux en mieux (c'est possible!).

@bientôt
jujub'
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Biba
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 (p21540)
Posté le: 31. Mai 2005, 18:00
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Re Coucou !

J'ai rencontré aujourd'hui une jeune fille qui a consulté un psy hier pour la première fois. Le psy lui a dit ne pouvoir s'occuper qu'avec prise d' antidépresseurs qu'elle a refusé. Un retour sur soi peut être si douloureux qu'on peut le comparer pour certains, à une intervention chirurgicale à vif : l'antidépresseur devient alors une sécurité pour le praticien et surtout pour la patiente qui se voit revivre des choses qu'elle aurait préféré oublié, ce qui est le cas de cette personne devenue du jour au lendemain méconnaissable.
Il est très angoissant de voir ce que peut provoquer une séance psy sur une personne qui n'est pas "préparée". Je vais essayer de la guider vers des thérapies moins hard. Est-il toujours bon de rouvrir les cicatrices ? A 60 balais, je peux me poser cette question. Le temps, donc l'oubli arrange bien des choses....
Il va de soi que si elle devait présenter un danger pour elle-même, je n'aurai pas le même comportement.

Pour Katishina,
En effet, lorsque je le peux, j'assiste à des cours de yoga. J'arrive aussi à le pratiquer chez moi (des choses très très simples mais efficaces). Je lis aussi des bouquins qui calment, j'écoute de la musique, je vais courir avec mon chien et je lui fais des câlins (les câlins, çà marche aussi avec les chats ou les cochons d'Inde). Je passe du temps pour moi à me pomponner dans la salle de bains (bains, massages, etc..). Et à un moment où çà n'allait pas du tout, Bioptimum Stress m'a beaucoup aidé (vitamines B + magnésium). Boire de l'eau Contrex ou Hepar, manger le beaux fruits et légumes de saison, çà apporte beaucoup de choses aussi !Ce que te conseille Beate, c'est aussi très bien. Sûr que ce sont des conseils simples et basiques que nous connaissons tous, mais ils ne sont pas à négliger !

Bon courage et tiens nous au courant.

Biba
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choucathhors ligne
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 (p21640)
Posté le: 02. Juin 2005, 11:55
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bonjour
j'ai beaucoup apprécié les témoignages et les avis que vous avez donné à Katisinha.
je voudrais ajouter mon témoignage personnel que je viens de faire à la date d'aujourd'hui: sur hashimoto et dépression.

Katinsha,une psy qui fait un diagnostic pareil est un trésor vraiment.
une dépression causée par un hypothyroîdisme même si les taux circulant de T4 et TSH sont normaux c'est possible.il y a un nouvel acteur récemment découvert dans tout ça: la transthyrétine.
on parle aussi de forme subclinique chez plus de 50 % des dépressifs résistants aux traitements par antidépresseurs.

apparement , les psychiatres de l'hôpital de THONON , hôpitaux du Leman, suivent le sujet à la trace et plutôt bien. ce serait une bonne adresse pour traiter une dépression si on est malade de la thyroïde en même temps (même si l"hypothyroïdisme n'a jamais été diagnostiqué).

Des psychiatres italiens tirent la sonnette d'alarme =: trop de dépressifs sont en fait des hypothyroïdiens subcliniques non traités par hormones thyroîdiennes comme il le faudrait .Ils proposent un dépistage systématique des anticorps anti TPO chez tous les dépressifs.

Voilà ce que je voulais vous partager.

bon courage

PS/ si vous voulez les articles en anglais ,je vous les envoie. j'ai traduit en Français celui des psychiatres de Thonon.
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